Mon accouchement
Mon accouchement
Hello, les girls,
Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler de mon
accouchement. Préparez-vous c'est un peu long.
Si ma grossesse a été en partie un cauchemar (cf article précédent),
mon accouchement a était parfait.
Comme ma fille était petite et en siège, la gynéco qui
devait m’accoucher me suivait régulièrement.
Trois jours avant le terme, j’ai
eu mon dernier rendez-vous. Le travail ne commençait toujours pas. Mon col
était bien fermé, aucun signe annonciateur. Du coup, pendant l’occultation et
sans m’annoncer ce qui allait m’arriver…. La sage-femme m’a fait un décollement
manuel. Ça fait super mal !!!
C’est semblable à une douleur de règle super
forte. Puis la gynécologue est arrivée et a refait la même chose. C’était le
jour de mon anniversaire et j’ai dégusté toute la journée. J’avais super mal au
ventre. En plus, elles ont dû beaucoup forcer pour le faire, car mon col était
super fermé.
Le lendemain ça allait un peu mieux, mais j’ai commencé à
avoir des contractions régulières et j’ai perdu le bouchon muqueux. À 20h,
elles étaient toutes les 10 à 15 minutes.
Mon chéri et moi sommes alors partis
à l’hôpital. Normalement, il faut attendre que les contractions soient toutes
les 5 minutes, mais j’habite à 45 minutes de route de la maternité. J’étais
plutôt détendue, mais mon copain stressait d’arriver trop tard à l’hôpital si
nous ne partions pas dans les heures qui arrivaient. Nous voilà donc parties.
Sur le trajet, la pression commençait à monter, nous allions
enfin voir notre bébé d’amour.
J’ai été prise en charge par l’équipe médicale à 21h. Ils
ont décidé de me garder la nuit. Le col n’était dilaté à un seulement, mais le
fait que j’habitais loin les inquiétés. Et personnellement, je préféré rester,
je ne voulais prendre aucun risque.
Mon chéri a pu rester avec moi, il a dormi
dans un fauteuil et était très mal installé le pauvre. En plus, je soufflais
comme un bœuf, car les contractions étaient de plus en plus fortes. Impossible
de dormir pour lui.
20 minutes après notre arrivée dans la chambre, une femme
devait être en train d’accoucher à côté, car on l’entendait hurler « j’ai
mal ! J’en peux plus ! ». Déjà que je n’étais pas rassurée…. Je
ne savais pas si je devais rire ou pleurer. On se serait cru dans un film. Elle
devait avoir super mal ! La pauvre !!! Ça m’a carrément fait flipper !!!
Je ressentais un mélange d’excitation, de joie et de peur.
Les contractions se sont intensifiées toute la nuit. Au
départ, quand c’était encore tolérable, je me disais : « Venez
petites contractions, je vous accueille dans la bienveillance » Lol. Non !
je ne suis pas folle, mais je me disais que si je sais que la douleur est bonne
pour moi, car ça veut dire que ma fille arrive et que cela est nécessaire, il
faut que je reste positive pour mieux gérer la douleur et ne pas me laisser
envahir par elle. Cependant, je dois avouer qu’à la fin, j’étais en mode gros
mots et insultes.
Le soir, j’ai eu le droit à un plateau-repas. À partir de
minuit, plus rien, ni nourriture, ni eau. Mais j’ai tout le temps faim et soif !!!
J’avais peur de ne pas avoir assez de force pour pousser sans nourriture et
eau. Du coup, je buvais quelques gorgées, de temps en temps.
J’ai eu mal toute la nuit, j’arrivais encore à gérer, mais j’avais
super hâte d’avoir la péridurale. Mois qui voulait accoucher en salle
physiologique de manière naturelle !! Bah, j’ai changé d’avis rapidement.
De toute façon, je ne pouvais pas, car ma fille était petite et en siège.
Vers 9h, la sage-femme est revenue pour voir ou en était mon
col. Il était ouvert à 2. C’était bon pour le déclenchement. Je suis allée
prendre une douche à la Bétadine. Je priais pour ne pas avoir une contraction
sous la douche, car être debout s’il y en avait une qui arrivait m’inquiétait.
Ce n’est pas la meilleure position pour gérer la douleur.
On m’a aussi donné du microlax pour « faire ce qu’on
a à faire » avant l’accouchement J’étais contente, car j’avais trop peur
de me faire caca dessus pendant l’accouchement. Ce n’est pas très glamour !
Désolé !
Par la suite, vers 10h30, la sage-femme m’a installé avec
mon chéri (qui devenait de plus en plus blanc) en salle d’accouchement. Mes
parents étaient arrivés et ont attendu dans la salle d’attente tout le long de
l’accouchement. Ils stressaient beaucoup et avaient peur que je souffre.
Mon conjoint a communiqué avec eux, tout le long et leur
envoyé des photos pour les rassurer. Enfin…. Je ne sais pas qui rassuré l’autre.
Ma mère le coaché par sms pour le soutenir et qu’il tienne le coup, car il
avait peur de faire un malaise et vivait très mal, le fait de voir souffrir.
Après m’avoir installé en salle d’accouchement, la
sage-femme m’a mis une perf pour accélérer le travail. Puis 5 minutes après, l’anesthésiste
et son assistante sont arrivés. La péridurale me faisait plus peur que l’accouchement.
Mais l’équipe était top ! Ils m’ont vraiment rassuré.
L’anesthésiste, m’a d’abord fait une piqure pour
anesthésier. Ça ne fait pas vraiment mal. C’est désagréable comme une piqure.
Puis l’assistante s’est mise face à moi et m’a tenue en me disant de me
relaxer. Elle parlait doucement et sa voix était très apaisante. Elle m’évoquait
des pensées positive et agréable.
L’anesthésiste a eu du mal à me piquer, car j’étais trop
musclée. Je craignais qu’il n’y arrive pas, car il galérait.
La péridurale n’est absolument pas douloureuse, moi qui m’en
faisait une montagne. La douleur des contractions s’est estompée au fil des
minutes et j’ai fini par ne plus rien sentir. Ma jambe gauche était toute
engourdie, je ne la sentais plus, elle était comme paralysée. Concernant ma
jambe droite, la sage-femme a failli la recevoir en pleine tête, car je contrôlais
difficilement mes mouvements. La sensation n’est pas très agréable, ça fait bizarre.
J’étais chouté, je dormais à moitié et avais des hallucinations sensorielles
pendant mes phases de sommeil.
J’ai attendu de 11h00 à 14h30, entre-temps la sage-femme est
venue me percer la poche des eaux.
À partir de ce moment, le travail a était très vite. Vers
14H30, je sentais que quelque chose poussé.
J’ai appelé en disant que j’avais l’impression que ma fille sortait. Ce
qui a était confirmé. Toute l’équipe a était ameuté. La gynécologue, l’étudiante
sage-femme, la sage-femme, une puer, l’anesthésiste et son assistante sont
arrivés. Un pédiatre attendait dans une salle à côté pour prendre en charge ma
fille, si besoin.
J’ai commencé à « super » stresser. J’avais peur
de ne pas arriver à pousser et que ma fille ne sorte pas assez vite, surtout
que je ne sentais rien. La sage-femme m’avait enlevé tous les monitos. C’est la
puer, avec une main sur mon ventre qui devait m’annoncer les contractions pour
que je pousse. Sauf qu’à chaque fois, elle se trompait. Du coup, la gynéco m’a
demandé de gérer. Je ne sais pas comment j’ai fait, car je n’avais aucune
sensation, mais j’ai réussi à deviner quand les contractions venaient.
L’équipe m’a motivé, l’anesthésiste gardait un œil sur mon
chéri qui s’était mis de dos et n’était pas au mieux de sa forme. D’ailleurs,
une fois que ma fille est sortie, je lui parlais, mais il n’a pas été en capacité
de me répondre pendant plusieurs minutes.
Ma fille est sortie en cinq contractions. Je faisais trois à
quatre poussées par contraction. Ça a été plutôt rapide et sans douleur.
Elle
faisait 2kg3 et avait les yeux grands ouverts. Elle est née le même jour que
mon petit frère qui est aussi son parrain. Elle a pleuré qu’au bout de quelques secondes.
Ces secondes m’ont paru les plus longues de ma vie. La gyneco me l’a présenté
que quelques secondes et l’on emmené dans la salle à côté avec mon conjoint
pour lui donner les premiers soins.
Pendant ce temps, la sage-femme me massait le bas du ventre
pour que mon utérus retrouve sa place, car il avait du mal et le risque est une
hémorragie. Mais tout s’est bien passé. Je n’ai eu que deux points.
La sage-femme étudiante a vérifié que j’avais bien expulsé
tout le placenta, car sinon on peut faire une grave infection. Par curiosité, j’ai
demandé à le voir. Ça fait bizarre de se dire que c'est cette poche qui
contenait mon bébé.
Au bout de quelques minutes ma fille est revenue et je lui
ai donné « la tétée de bienvenue ». C’est juste une tétée, car je ne
souhaitais pas allaiter. Pour moi ce n’est pas naturel. Ça va peut-être en
faire bondir certaines. Mais c’est comme ça que je le ressens.
Ce qu’on ressent quand son enfant né est exceptionnel. Il n’y
a pas de mots.

Les jours qui ont suivis se sont bien passés. J’ai très vite
récupéré. Le soir même je me sentais déjà très bien. J’ai juste pris un
doliprane, car j’avais encore quelques contractions, mais sinon aucune douleur,
je galopais déjà de partout et ma vie de maman commençait.
Les premiers temps, j’étais un peu angoissée, car je m’inquiétais
tout le temps pour elle. Je me réveillais toutes les deux minutes pour voir si
elle respirait. Puis, petit à petit, je me suis détendue.
Être maman, n’a jamais était le but de ma vie, contrairement
à beaucoup de femmes.
Pour moi c’est un chemin de vie. Ça fait plus de 7 ans que
je suis avec mon copain et on avait envie de fonder une famille.
Aujourd’hui, tout se passe bien, même s’il m’a fallu un mois
et demi d’adaptation à cette nouvelle vie. Cela n’est pas facile, c’est un
grand changement. On doit réadapter sa vie entièrement, mais ça en vaut le
coup, car j’aime ma fille plus que tout.
Voilà, j’espère que cet article vous aura plu.
Je pense, très prochainement, vous publier un article sur ma
détox et mon alimentation post-partum. J’y mettrais des menus.
Pleins de bisous
Super article! Merci d'avoir pris le temps de partager ton expérience :) mon terme est pour fin août, suis pas stressée du tout et ton article me confirme que tout peut bien se passer :) je suivrai régulièrement ton blog et qui sait? Peut être que grâce à toi j'arriverai enfin à me motiver à faire du sport régulièrement :)
RépondreSupprimerMerci à toi de t'y être intéressé.j'espère que tu trouveras l'inspiration pour le sport ;) le plus dur c'est de s'y mettre. Après ça devient addictif :)
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